Gorges de l’Ardèche
Une Rando’ en Canoë en France
À chaque fois (ou presque) que je rentre voire mes parents en France, je fais une pause aux Halles après avoir débarqué de l’Eurostar… pour y retrouver mon pote Guss. Guss est mont pote depuis 2004, depuis qu’on a formé une (fine) équipe de binôme de TP à l’école d’ingénieur. Puis on est partis ensemble en Australie … longue histoire. Un soir, Clare était là, et la copine de Guss, Marjo’ aussi. On s’était dit qu’il fallait qu’on organise un truc ensemble, un peu plus élaboré que de se retrouver dans un bar à Paris. On s’est donc décidés à descendre la Dordogne en canoë, durant un long week-end.
Un peu avant
L’hiver n’en finissait pas, il a eu des pluies torrentielles sur la France – ce que j’ignorait complètement, car les averses n’avaient pas atteint Londres. Bref, en passant des coups de fils, c’était “Ah non monsieur, le fleuve est en crue, personne ne descend, à par en raft, avec un moniteur breveté d’état” ! Après avoir appelé tous les loueurs de canoës de France et de Navarre, j’ai fini par trouver les gorges de l’Ardèche: elles avaient fini leur crue. par contre c’était (beaucoup) plus de route … pas terrible, mais bon !
La Dordogne Les Gorges de l’Ardèche
Vendredi soir, on prend la voiture des parents, et nous voila sur l’autoroute dite “du soleil”, et ce n’est qu’un nom: il a neigé a un moment donné ! Heureusement, en faisant route vers le sud, le climat, fidèle à sa réputation, s’est amélioré. On est arrivés le Samedi matin, et on a constaté qu’il ne s’agissait pas d’une descente d’un long fleuve tranquille: avec plus de 10 fois le débit normal en été, ça promettait ! Et en effet, le GPS nous donnait du 6 à 9 km/h sans même ramer: le courant était impressionnant ! Il y avait aussi de bons petits rapides bien marrants. Étant dans des canoës ouverts, c’était pas un problème, même si éviter de chavirer semblait tout de même une bonne idée. Là encore, mon esprit aventurier s’opposa à l’esprit prudent de ma femme: pour moi, plus on était mouillé, plus c’était drôle, pour Clare, c’était plutôt “pourquoi aller dans les rapides s’il y a un endroit tranquille pour les éviter”.
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Le Bivouac
C’était donc une descente en deux jours: on arriva assez vite au bivouac, mais pas avant que Guss et moi re-fassions une rapide voisine une paire de fois (avec remontée à contre-courant), juste pour bien se faire tremper ! Le bivouac était super: ils fournissaient le chabon pour les barbecues, on avait une tonne de bouffe (et tres faim) mais apparemment le Pastis était interdit. Interdire le Pastis, sur un camping, dans le Sud ? Je me demande comment le conseil constitutionnel a laissé passer ça ! Sérieusement, si je vous dit camping dans le sud, vous pensez à quoi ?
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Seconde partie
Le lendemain, c’était un peu plus pépère, et surtout plus joli: la gorge étant beaucoup plus profonde. On a tranquillement glissé vers la fin des gorges après un super pique-nique au fin fond des gorges, et un passage par la plage naturiste 🙂
On a pris la route scénique au retour, petit stop à Montélimar (mais tout était fermé: on n’a pas pu acheter de nougat !), et fidèle à nous-même, on a dormi à 4 dans une chambre de Formule 1 à 30€. Pour moi, ça paraissait normal, mais peut être que Guss a un peu perdu l’esprit étudiant, je ne pourrais lui en vouloir.
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Vidéo
Des photos, c’est pas mal, mais une vidéo, c’est encore mieux pour illustrer à quel point Guss et moi somme d’épiques guerriers des torrents 😉
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